Introduction : Généralement, dans un contexte de CTF , il est possible de tomber sur un oracle de déchiffrement RSA , on nous donne accès :
à un oracle permettant de déchiffrer des messages sauf le flag chiffré le flag chiffré Voici donc plusieurs méthodes pour trouver le flag en clair :
Méthode 1: La première méthode est de Factoriser le message $c$ . On peut ainsi demander de déchiffrer les facteurs du flag puis re-multiplier les clairs entre eux pour récupérer le message original:
Introduction : Le chiffrement RSA permet l’utilisation d’un système de signature des messages lors de la transmission de ceux-ci.
Ainsi, un message chiffré peut être accompagné de sa signature qui atteste de son intégrité au prêt du serveur.
Voici un message chiffré & signé :
$<s,c>$ Fonctionnement global. Le chiffrement RSA se compose :
un exposant de chiffrement une clé publique une clé privée On va réutiliser les propriétés arithmétiques du chiffrement pour inventer la signature noté $s$ .
Introduction : Don Coppersmith est un mathématicien et cryptologue américain né en 1950. Il a contribué dans de nombreux domaines de la Cryptographie et en particulier le chiffrement RSA.
Il s’intéresse particulièrement aux liens possibles entre des notions d’algèbres et les mathématiques arithmétiques du chiffrement RSA
Papier de recherche: CopperSmith présente un papier de recherche mathématique nommé : Finding Small Solutions to Small Degree Polynomials
Il y explique comment trouver les racines de polynômes à 1 et 2 variables , modulo un entier n grâce à la réduction de base via des matrices et l’algorithme Lenstra–Lenstra–Lovász (LLL).
Introduction L’attaque Franklin-Reiter sur le chiffrement RSA requiert d’avoir deux messages chiffrés avec une relation linéaire connu entre les deux messages.
Contextualisation Exemple :
$m_1 = 100000000000$ $m_2 = 100000000999$ Ici , si la relation entre les deux messages est linéaire puisque $m_1 + 999 == m_2$. Il est alors possible de retrouver le message à partir de :
$c_1 = m_1^e \pmod n$ $c_2 = m_2^e \pmod n$ A l’origine, cet attaque était faisable pour $e=3$ puis elle a était généralisée pour n’importe quel $e$ .
Introduction Il est courant d’envoyer le même message à plusieurs personnes et cela pose un gros problème de sécurité pour l’intégrité du message si une personne arrive à intercepter plusieurs communications.
Nous allons ici parler de l’attaque Hastads-Broadcast.
Contextualisation On sait qu’un message chiffré par RSA est de la forme :
$c = m^e \pmod n$ Nous avions vu ici que si $m$ était petit, on pouvait déchiffrer le message en appliquant une racine $3^{ième}$ au texte chiffré.
Introduction Nous allons ici voir 3 vulnérabilités sur RSA liées à un mauvais choix de l’exposant $e$.
Contextualisation On sait que $d$ , clé privée du chiffrement RSA est généré de la sorte:
$d = e^{-1} \pmod \Phi(n)$ Par convention, on utilise souvent $e=3$ ou $e=65537$ .
Pourquoi ? Ces nombres présentes plusieurs propriétés intéressante, d’abord :
ils sont premiers ils sont petits C’est $2$ premières propriétés sont majeures , elles permettent un temps de calcul raisonnable pour le chiffrement/déchiffrement des messages .
Introduction Nous allons ici voir une vulnérabilité sur RSA liée à une mauvaise génération de clé publique.
Vulnérabilité : On rappelle que $n$ et généré avec $p$ et $q$ très grands:
$n = p*q$ . On se place dans un cas idéal ou $p$ et $q$ sont cryptographiques et que donc $n$ n’est pas cassable par force brute .
La vulnérabilités réside dans le fait que $p$ et $q$ sont très proches.
Introduction Nous allons ici voir 2 vulnérabilités sur RSA liés à une mauvaise gestion des clés publiques .
Common Modulus . On suppose le schéma suivant :
On dispose de 2 chiffrés différents à partir d’un même message et d’une clé commune (n):
$c_1 = e_1^{-1} \pmod {\Phi(n)}$ $c_2 = e_2^{-1} \pmod {\Phi(n)}$ Alors si on a les égalité suivantes, alors on peut décoder le message $c_1$ ( = $c_2$):
Introduction Nous avons vu précédemment (ici) que le chiffrement RSA reposait sur 2 nombres premiers , notés $p$ et $q$. Grâce à ces deux nombres cryptographiquement grands, il était ainsi possible de générer une paires de clé $(publique/privée)$ et chiffrer des messages grâce à celle-ci.
Nous allons voir ici quelques premières vulnérabilités sur le chiffrement RSA.
1) $P$ et $Q$ trop petits. On rappelle que la clé privée est :
Introduction Le chiffrement RSA est utilisé pour chiffrer des communications, il est aujourd’hui souvent utilisé pour les certificats SSL sur internet ou encore les clés de connections via le protocole ssh. Il est dit asymétrique car il fonctionne par paires de clés. Toute la sécurité de ce chiffrement repose sur le fait qu’il est aujourd’hui infiniment long de factoriser un nombre cryptographique rapidement .
Ronald Rivest, Adi Shamir et Leonard Adleman ont ainsi crée un chiffrement basé sur l’arithmétique modulaire, encore d’actualité aujourd’hui.